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Pour en finir avec l'immobilisme politique français. Donnons à notre pays la chance de se relever. Blog de @fdb750

Pour un autre syndicalisme

Des syndicats irresponsables

Les Français hallucinent chaque jour un peu plus devant les bulletins d'information, devant les queues aux stations essence, ou devant les quais de gares désespérément vides. Comment une minorité peut-elle autant perturber la vie quotidienne de la majorité silencieuse, laborieuse et fragile? Car les plus impactés par ces grèves à répétition, ce sont bien ces Français de la classe moyenne, qui ont besoin d'aller chercher leur salaire pour pouvoir nourrir leur famille. Et certainement pas les nantis, les rentiers, ou les protégés de la République, tous ceux que les ultra-gauchistes de la CGT exècrent.

Pire, quand on écoute le discours de ces derniers, on comprend bien qu'ils prennent plaisir à ennuyer leurs concitoyens, car ils souhaitent qu'un grand mouvement de protestation fasse tomber le gouvernement. Ils réfutent avec zèle le terme "d'otage", faisant là ce qu'ils savent le mieux faire, de la polémique verbeuse, de la diversion, et de l'enc... de mouches (désolé mais j'ai beau chercher, je ne trouve rien qui traduisent mieux ce que je pense). Mais en réalité, ils prennent bien les Français en otage, puisqu'ils demandent une rançon en échange de leur "libération", le retrait de la Loi Travail. Peu importe si leurs actions continuent à détruire plus encore notre pays sur le long terme. Et tout ça pour quoi? Pour une loi qui ne touchera pas ces syndiqués très représentés dans la fonction publique, mais très peu dans le privé!

Des syndicats politiques

Issue du Parti Communiste, la CGT a normalement pour vocation de défendre les salariés, les ouvriers. Mais quand on analyse les revendications de ce syndicat, on s'aperçoit qu'il est plus enclin à faire de la démagogie politique. Le dernier exemple en date avec les affiches anti-policiers le démontre bien. Son idéologie, à la limite de l'anarchie, transpire de ces communications révoltantes, surtout quand on sait la période de grand danger dans laquelle nous sommes plongés. Où est la défense des ouvriers et des salariés dans tout cela?

D'ailleurs, les syndicats ne se privent pas de se mêler des élections politiques, et ils donnent même des consignes de vote. La CGT a appelé à voter Hollande en 2012, chose qu'elle doit peut-être regretter aujourd'hui... Mais on peut également parler des syndicats patronaux qui font aussi de la politique. Où est la défense des entrepreneurs quand on commence à s'occuper et à critiquer le programme économique du FN (même s'il est clair qu'il est critiquable).

On se rend donc compte que ces syndicats sont occupés à protéger leur existence en tant que telle, même s'ils ne représentent plus grand monde, et même si leur impact sur la vie réelle est faible. Mais alors, pourquoi nos responsables politiques font du "dialogue social" une condition sine qua non, sachant qu'il n'y aura pas plus de dialogue que de perspective d'accord? Nous aurons droit à un échange de monologues, plutôt. Stérile et chronophage. Et pourtant, nous avons bien besoin d'un dialogue social, du moment qu'il est constructif.

Un nouveau modèle syndical

La France a une culture de l'affrontement, alors qu'en Allemagne, c'est la culture de la négociation et du compromis qui domine. Résultat : notre pays se bloque régulièrement dès qu'on veut un tant soit peu réformer, même par petites touches, ce qui aurait pour résultat de nous adapter un peu plus au monde qui nous entoure.

Car l'enjeu syndical est là. L'objectif est de défendre l'intérêt de ses adhérents, notamment les ouvriers et les salariés pour la CGT. Si on continue dans cette logique, il est primordial de déboucher sur un accord gagnant/gagnant, qui permettra à l'entreprise de se développer et aux employés de travailler, de gagner de l'argent, et de se développer au niveau personnel.

Force est de constater que le modèle allemand marche bien, Outre-Rhin, et que nous, pauvres Français, sommes bloqués. Passons donc au pragmatisme plutôt qu'à l'idéologie, à la démagogie, et au dogmatisme d'un autre siècle. Car il y a une vraie nécessité d'un côté de protéger les ouvriers et salariés, et d'autre part, de permettre aux entreprises d'avoir les moyens de croître et de prendre des marchés. Seulement, il faudra avoir des syndicats catégoriels représentatifs, ce qui suppose un changement total de mode de réflexion de leur part. Prag-ma-tisme, répétez après moi!

Pour un autre syndicalisme
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